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AccueilNos actualitésDe nouveaux défis pour l’industrie automobile britannique

De nouveaux défis

pour l'industrie automobile britannique

Les constructeurs automobile font face à de nouveaux défis : les reformes du Brexit, la Covid-19 ou encore la révolution électriques. Découvrez les réponses à vos questions.
Date de publication Publié le 29.05.2022
Nord France Invest

Nord France Invest a récemment collaboré avec Bob Hancké (Professeur à la London School of Economics) ainsi que son partenaire Laurenz Mathei (Co-fondateur du cabinet de conseil PEACS) dans le but de rédiger une étude dressant un état des lieux de l’impact du Brexit sur les entreprises britanniques. Celle-ci se focalise en particulier sur le secteur de la construction automobile, qui est l’un des plus exposés aux nouvelles reformes liées au Brexit, mais également de manière globale sur les défis liés à la pandémie de Covid-19 ainsi que la révolution du véhicule électrique (VE). Cet article résume les principaux risques qu’encourt l’industrie de construction automobile et propose d’explorer une solution de développement sur le sol européen à travers une implantation en Hauts-de-France.

La construction automobile :
le défi du Brexit

L’industrie automobile illustre comment la combinaison du Brexit et la transition vers les véhicules électriques qui impose des changements radicaux dans la Supply Chain. Les exigences liées aux Règles d’Origine présentes dans le Trade and Cooperation Agreement (TCA) entre le Royaume-Uni et l’Union européenne sont donc cruciales.

En janvier 2021, une période de transition de 6 ans a été amorcée concernant les Règles d’Origine. Dorénavant, les exportations de voitures vers l’Union européennes devront contenir au moins 40 % de composants « originaires » du Royaume-Uni ou de l’UE à partir de 2021. Ce pourcentage passera à 55 % d’ici 2027. Si les constructeurs automobiles ne respectent pas ces seuils, leurs exportations pourraient être assujetties à 10 % supplémentaires de droits de douane. Cependant, plus de 80 % des véhicules produits au Royaume-Uni sont exportés, dont plus de la moitié est exporté vers l’UE. L’impact des règles d’Origine sera de ce fait majeur au Royaume-Uni.

Le défi de la Covid-19
dans la construction automobile

Outre l’impact dramatique des restrictions sanitaires liées à la pandémie de Covid-19, le virus a également eu un impact sur l’économie mondiale et sa chaîne d’approvisionnement. Étonnamment, le problème majeur pour les constructeurs automobiles est moins une question de demande (d’autant plus que les ménages dans les pays développés ont beaucoup économisé durant la pandémie, ce qui leur permet de s’acheter une voiture), mais une question de limites physiques et de contraintes liées à la construction de voitures.

La pénurie de puces est probablement la plus contraignante car elle a conduit certains producteurs à ralentir leur production de voitures en 2021. Cependant la conséquence la plus notable est sans nul doute l’augmentation brutale du prix des matières premières (cf. le prix de l’aluminium a doublé au cours de ces deux dernières années) qui a fortement impacté les process et les coûts dans la production.

Enfin, les perturbations importantes sur les flux commerciaux maritimes ont affecté l’économie mondiale, y compris l’industrie automobile. Le prix des conteneurs entre l’Asie et l’Europe a notamment été multiplié par 10.

Le défi des véhicules électriques
dans la construction automobile

Tous ces défis sont exacerbés par une tendance de fond structurelle : la transition vers les véhicules électriques, en partie due à la volonté d’accélérer la transition écologique.

Le Royaume-Uni et l’UE proposent l’interdiction de commercialiser de nouvelles voitures diesel et essence à horizon de 2030 et 2035 respectivement. Dans ce contexte de transition vers des véhicules électriques à batterie, les exigences des Règles d’Origine impliquent des nombreux changements dans la chaîne l’organisation de la production et dans l’organisation de la production.

Très peu des batterie complexes alimentant les voitures électriques sont fabriquées dans l’UE ou au Royaume-Uni. Cependant, celles-ci représentent la moitié de la valeur totale d’une voiture électrique, ce qui signifie que les autres composants doivent être fabriqués dans l’UE ou dans le Royaume-Uni afin de respecter les conditions des règles d’origine. La valeur relative des batteries restera probablement élevée. Les batteries récentes, solides et à charge rapide resteront coûteuses, d’autant plus que nous ne sommes qu’aux prémices de l’innovation technologique. De plus, les pénuries continuelles et la hausse des prix des semiconducteurs mettront davantage de pression sur les constructeurs automobiles britanniques dans leur quête de conformité aux exigences des Règles d’Origine, d’autant plus que ces composants sont majoritairement fabriqués en Asie. Ainsi, à cause du prix élevé des batteries (qui représente un pourcentage élevé de la valeur finale de la voiture) et des exigences liées aux règles d’origine, les constructeurs automobiles risquent d’être mis à mal. Dans le but d’éviter cela et par conséquent éviter la destruction de milliers d’emplois, le Royaume-Uni n’aura d’autre choix que d’étendre considérablement sa capacité de production. Des projets de Gigafactories ont déjà été annoncés par des startups comme Britishvolt et Inobat Auto, de grands conglomérats tels que Samsung ou LG ou encore des constructeurs automobiles tels que Nissan ou Ford.

Construire une capacité de production de batteries suffisante pour préserver la valeur ajoutée de la construction automobile nationale : il s’agit d’un défi considérable pour tous les pays européens dotés d’un important secteur de production automobile. Cette transition est encore plus pressante au Royaume-Uni compte tenu des exigences des Règles d’Origine. De plus, une étude récente avertit que les capacités de production annuelle d’énergie de 45 GWh prévue à partir de 2030 est inférieure de près de 100 GWh à la demande prévue en 2040 (140 GWh).

En dépit de nombreuses incertitudes, 3 scenarios semblent se dessiner :

Les véhicules électriques contenant des composants non-originaire de l’UE ou du Royaume-Uni doivent faire face à 10 % de frais de douane. Comme le Royaume-Uni exporte environ 40 % de ses voitures vers l’UE, ce n’est pas le scénario idéal pour les entreprises britanniques. Même s’ils voulaient importer des batteries européennes, les fabricants de l’UE donneraient probablement la priorité aux clients de l’UE plutôt qu’à ceux du Royaume-Uni. Les entreprises britanniques n’auraient d’autre choix que de renoncer au marché européen.

Si des changements sont initiés dans la production de batteries, les constructeurs automobiles britanniques pourraient temporairement importer des batteries de l’UE. Le gouvernement britannique pourrait également demander une prolongation de la période de transition des Règles d’Origine, mais cela dépendra de la bonne volonté de l’UE.

Dans ce scénario le plus idéaliste, le Royaume-Uni réussi à mettre en place une chaine d’approvisionnement de batteries au niveau national à grande échelle. Les constructeurs automobiles pourront continuer à exporter des voitures dans l’UE sans devoir payer des droits de douane et l’industrie automobile britannique restera pérenne. Cependant, même dans le scénario idéal, les constructeurs implantés au Royaume-Uni pourraient faire face à un déséquilibre en termes de coûts des exportations de l’UE par rapport aux constructeurs continentaux. En effet, à l’inverse des entreprises basées dans l’espace Shenghen, où les Règles d’Origine ne s’appliquent pas aux exportations intra-Union européenne, les constructeurs britanniques devront eux avoir une quantité minimum de composants d’origine locale, ce qui est bien souvent plus onéreux.

La prochaine étape :
Les Hauts-de-France, votre passerelle vers l’Union européenne

L’ampleur de ces défis est énorme. Afin de pérenniser leur activité, il est nécessaire pour les entreprises britanniques du secteur automobile de restructurer leurs opérations et leur chaine d’approvisionnement. Une solution pour continuer à commercer sans friction avec le Marché Unique serait d’avoir une présence directe sur le continent. Dans cette optique, les pays européen disposant d’une façade maritime représentent l’avantage de garder une liaison facile et rapide avec le UK ; la proximité étant un atout nécessaire à ce genre d’opération de développement.

De toutes les localisations possibles, pourquoi choisir les Hauts-de-France, le voisin Européen le plus proche du Royaume-Uni ?

Pourquoi l’industrie automobile en Hauts-de-France
est-elle si florissante ?

Avant toute chose, le secteur automobile est historiquement enraciné dans l’ADN du Nord de la France. C’est la première région productrice de France dans l’automobile ainsi qu’un des principaux leaders en Europe.

Quelques chiffres à retenir en Hauts-de-France :

%

de la production nationale de véhicules

%

de la production nationale de moteurs et de boîtes de vitesses

%

des constructeurs européens à moins de 600 km

constructeurs mondiaux : Toyota, Renault et Stellantis

L’atout principal de la région est sans aucun doute sa localisation stratégique. Olivier Silva, Directeur de l’usine de Maubeuge Construction Automobile pour Renault-Nissan, nous a confié dans une interview :

“Une fois en poste, on réalise vite en tant que directeur d’usine dans les Hauts-de-France, que la situation est particulièrement favorable à l’export. Nous nous situons au carrefour de l’Europe, avec comme voisins l’Angleterre, l’Allemagne et le Benelux. La multi-modalité est également le point fort de la région, au niveau des ruptures de charge fleuve, route, rail. La culture industrielle et surtout automobile est également très présente dans la région, ce qui favorise les actions entre les partenaires.”

La production de batteries est la condition du développement de la filière des véhicules électriques. La Région Hauts-de-France est l’unique territoire en Europe à concentrer 3 gigafactories dans un périmètre de moins de 100 km.

La région Hauts-de-France est la 1ère région d’accueil européenne des projets industriels internationaux (selon le cabinet EY). La culture industrielle fait réellement partie de l’ADN du territoire. La main d’œuvre y est particulièrement fidèle, formée et compétitive (le salaire d’un opérateur qualifié dans le secteur industriel est inférieur de 27 % à la moyenne de nos concurrents européens). De plus, 50 000 personnes sont immédiatement disponibles pour travailler dans un site de production.

Avec l’émergence de nouveaux défis pour l’industrie automobile britannique, tels que les règles d’origine, la transition écologique ou les pénuries de main-d’œuvre, continuer à accéder à vos marchés de manière fluide et efficace est une priorité absolue. De ce fait, avoir un pied dans l’UE semble être la solution la plus simple pour continuer à atteindre efficacement les consommateurs européens. Nord France Invest est l’agence de promotion économique de la Région Hauts-de-France et peut vous aider dans votre projet de développement, gratuitement et en toute confidentialité.

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