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Nord France Invest vous fait bénéficier d’un accompagnement totalement personnalisé, gratuit et entièrement confidentiel. L’agence centralise pour vous toutes les informations nécessaires à l’évaluation de votre projet. Nous facilitons votre recherche de locaux, de partenaires ou de terrains. Nous organisons vos visites sur site. Nous accélérons votre mise en réseau avec vos futurs partenaires régionaux. Retrouvez les services détaillés de l’agence sur cette page.

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AccueilNos actualitésLa décarbonation : enjeu environnemental et facteur de compétitivité

La décarbonation :

enjeu environnemental et facteur de compétitivité

Enjeu environnemental et sociétal au cœur des stratégies d’entreprises, en quoi la décarbonation est-elle un levier de compétitivité ?

Comment mettre en place une stratégie efficace de décarbonation à échelle d’une entreprise ou d’un territoire ?

La décarbonation comme facteur clé de compétitivité des entreprises et des territoires était le sujet de la première partie de l’Investor Day 3 le 10 octobre 2023.

Retour sur les grands enseignements tirés des interventions de ArcelorMittal, Li-Cycle, SKF et la Communauté Urbaine de Dunkerque.

La décarbonation, véritable enjeu pour les entreprises

Avec la mise en place des normes européennes, la lutte contre le dérèglement climatique s’accélère.

Selon l’Agence internationale de l’Ă©nergie, l’industrie est responsable d’environ 20 % des Ă©missions de CO2 dans le monde.

La décarbonation est au cœur des stratégies d’entreprise, souvent portée par une feuille de route.

Son objectif final : la neutralité carbone, a l’instar d’ArcelorMittal, gros émetteur de CO2 du fait de son activité :

« Notre feuille de route doit relever le défi de produire autant d’acier mais en étant neutre en carbone le plus rapidement possible. » Thierry Flament, Directeur du site ArcelorMittal de Dunkerque

Les enjeux de la décarbonation sont tout à la fois : techniques, économiques, financiers et sociétaux.

Réussir sa décarbonation c’est :

  • Parer Ă  l’augmentation du coĂ»t de l’énergie
    Par l’optimisation de l’efficacité énergétique d’un site, la production d’énergies renouvelables…
  • RĂ©duire les dĂ©penses et coĂ»ts de production
    En Ă©voluant vers des solutions bas carbone ou circulaires
  • S’adapter aux nouvelles règlementations sur le climat
    Telles que La loi européenne sur le climat ou les Accords de Paris
  • RĂ©pondre Ă  la pression des parties prenantes
    Les mentalités changent. Les clients et employés attendent plus des entreprises sur le volet écologique.
    Décarboner son entreprise c’est proposer à ses partenaires des produits à impact positif pour leur scope 3.
    Mais c’est également un moyen de prouver à ses employés l’engagement de l’entreprise et d’attirer les talents.

« Aujourd’hui les jeunes ne sont plus emballés pour travailler dans une usine. Mais dépolluer le monde est une cause noble, travailler chez Li-Cycle va donc les intéresser. On commence déjà à recevoir des CV pour notre site français. »
Alessandro Tripoli, Directeur Europe du Sud de Li-Cycle

Tout savoir de l’implantation de Li-Cycle à Harnes

La décarbonation au coeur des stratégies d'entreprise

« Il est très important pour les entreprises classiques comme les nĂ´tres d’avoir une stratĂ©gie de dĂ©carbonation extrĂŞmement claire car cela fait partie de l’attractivitĂ©, y compris vis Ă  vis de nos jeunes »
Vincent Mégret, Directeur Général de SKF

En investissant pour leur décarbonation, les entreprises optimisent leur performance et par là, leur compétitivité et leur attractivité.

« C’est un enjeu environnemental mais également de compétitivité. » Thierry Flament, ArcelorMittal

« L’impératif de transition écologique est un facteur d’opportunités business et d’innovation pour le secteur des roulements à billes. » Vincent Mégret, SKF.

Un enjeu pour les entreprises, mais également pour les collectivités, mesuré très tôt par les Hauts-de-France.

Pour y répondre, la Région a lancé en 2013 la dynamique Rev3, faisant d’elle une pionnière de la décarbonation.

DĂ©couvrir le fonctionnement et les outils Rev3

6 leviers de décarbonation des entreprises

« De par la nature de notre activité nous sommes un gros producteur de CO2. Notre enjeu est donc de trouver comment produire autant d’acier mais de façon neutre en carbone. » Thierry Flament, ArcelorMittal

Les entreprises disposent de plusieurs leviers à mettre en marche simultanément afin de réduire leur empreinte carbone.

1. Performance et sobriété énergétique

A l’heure de la flambée de prix de l’énergie, efficacité et sobriété sont de mise.

Ces améliorations passent par :

  • Une optimisation des processus de production
  • Une dĂ©tection et correction des pertes d’énergie
  • L’arrĂŞt de production sur des Ă©quipements surdimensionnĂ©s
  • La mutualisation de biens…

2. L’introduction d’énergie verte

Afin de réduire la dépendance en énergies fossiles, les entreprises peuvent faire appel aux énergies renouvelables et de récupération.

« Un projet a Ă©tĂ© validĂ© par la commission europĂ©enne cet Ă©tĂ© pour la transformation de nos process. Chez ArcelorMittal, le CO2 est particulièrement Ă©mis au niveau de nos hauts fourneaux. Nous voudrions remplacer l’un de ces hauts fourneaux par un DRI*, permettant de remplacer l’utilisation du charbon par du gaz naturel puis de l’hydrogène quand il sera disponible. Nous pourrions ainsi rĂ©duire de 36 % de notre impact CO2 » Thierry Flament, ArcelorMittal

*TRI = direct reduction of iron, soit technologie de la réduction directe du fer. Cette technique offre un potentiel élevé de réduction des émissions de CO2.
C’est l’une des trois voies de décarbonation d’ArcelorMittal.

Introduction d'Ă©nergies vertes

3. Recyclage et circularité

Utiliser de la matière recyclée permet de réduire le recours en matière première.

Une nécessité partagée par plusieurs intervenants de l’Investor Day 3.

« Nous avons investi 60 M € pour la circularitĂ© de l’acier. Nous voulons trouver comment mieux rĂ©utiliser l’acier, qui est un produit indĂ©finiment recyclable. Cela nous permettrait d’atteindre 8 % de rĂ©duction des Ă©missions de CO2 » Thierry Flament, ArcelorMittal

« Pour SKF, le réusinage et le recyclage des roulements sont la clé pour l’avenir de l’aéronautique. Cela représente des investissements importants et le secteur n’en est qu’au début.
Quand on reconditionne un roulement, le bilan Ă©cologique est de -90 % en termes d’empreinte CO2. » Vincent Megret, SKF

4. Modernisation et digitalisation de l’outil de production

Le parc industriel français est vieillissant.

Pour assurer son efficacité énergétique, il est indispensable d’investir dans les outils de production.

« Le développement de l’industrie 4.0 est une opportunité unique de concilier pleinement la technologie et la transition écologique, au service de la création d’emplois plus qualifiés et de l’amélioration de la compétitivité des entreprises. » Fabien Laleuf, Directeur Général France d’ABB

5. Un choix de fournisseurs éclairé

Le scopes 2 et 3 d’une entreprise sont les plus difficiles à verdir.

Il est pour cela indispensable de faire les bons choix de fournisseurs et sous-traitants.

Certaines entreprises préfèrent donc aujourd’hui choisir :

  • Des fournisseurs Ă  faible empreinte carbone

    « Chez SKF, nous cherchons à verdir toute la chaîne de valeur du produit. L’enjeu de décarbonation pour les industriels se concentre sur le scope 3 qui représente près de 80 % des émissions de gaz à effets de serre. En travaillant sur le verdissement de sa production, SKF contribue à réduire l’empreinte carbone des produits finaux de ses clients » Vincent Mégret, SKF

  • Des fournisseurs proches d’eux, travaillant eux mĂŞme le plus localement possible

    Dans notre politique de développement industriel, nous privilégions la proximité avec les sources principales d’approvisionnement des batteries ou des déchets de production afin de limiter l’impact environnemental lié au transport. C’est pourquoi la Région Hauts-de-France est stratégique pour nous et la position de Harnes particulièrement avantageuse. » Alessandro Tripoli, Li-Cycle

A l’instar de Li-Cycle, la localisation de votre future implantation est cruciale. Découvrez les risques d’un mauvais choix pour votre projet.
6. Des investissements mutualisés

Face Ă  des besoins financiers parfois colossaux, certaines entreprises font le choix de mutualiser leurs Ă©quipements ou investissements.

« Toutes les synergies que l’on peut avoir sur le territoire sont importantes, car nous ne sommes pas les seuls industriels Ă  avoir cette problĂ©matique. Cela nous permet d’avoir une vision globale pour partager des investissements et des solutions sur ce captage de co2 » Thierry Flament, ArcelorMittal

Décarbonation : l’accompagnement nécessaire des pouvoirs publics

Pour les entreprises, la décarbonation représente des investissements lourds et de grands changements.

Elles ne peuvent pas porter cette transition seules.

Le soutien des collectivitĂ©s, de l’État et de l’Europe est donc primordial sur plusieurs aspects, au-delĂ  du financement.

Exemple d’actions mises en place par la Communauté Urbaine de Dunkerque, pionnière de l’accompagnement à la décarbonation de son industrie.

Afin de mener à bien ses ambitions éco-carbone (neutralité carbone en 2050), Dunkerque qui représente à elle seule 20 % des émissions de CO2 du pays, a mis en place différents leviers d’accompagnement des entreprises et de transition du territoire.

Investor Day : CUD et ArcelorMittal

1. Fédération et instauration d’un dialogue concerté de l’ensemble de l’écosystème régional

« A Dunkerque, on joue et on pense collectif » Rafaël Ponce, DGA Communauté Urbaine de Dunkerque (CUD)

Pouvoirs publics, industriels, collectivités, citoyens.

La CUD a réuni l’ensemble des parties prenantes du tissu économique local afin que chacun définisse son ambition et ses objectifs.

Et en a tiré des axes de travail prioritaires.

La continuité de ce dialogue est assurée par la mise en place d’un Groupement d’Intérêt Public.

« Dans le dunkerquois, nous avons constitué un GIP « Eura’énergie » faisant le lien entre tissu économique et collectivités pour accélérer cette transformation » Rafaël Ponce, CUD

2. Établissement d’une feuille de route commune

Un fois les axes de travail prioritaires définis, la CUD a établi des feuilles de routes communes à tous les acteurs.

La dĂ©carbonation, sujet brĂ»lant, a rĂ©uni l’ensemble des acteurs du territoire.

« Je tiens à préciser que sur le territoire Dunkerquois, ce sont les grands industriels, les gros émetteurs de CO2, qui se sont lancés dans la démarche de décarbonation initialement. Puis les pouvoirs publics, les collectivités les ont rejoints. » Rafaël Ponce, CUD

3. Aide au financement

Bien que l’accompagnement à la transition écologique soit global, le financement reste le nerf de la guerre.

Les investissements demandés à certaines entreprises sont trop importants pour être supportés seuls.

« Pour financer sa décarbonation, ArcelorMittal a besoin d’un soutien public fort. Sur les 1,7 milliards investis, ce soutien est estimé à 850 millions environ. » Thierry Flament, ArcelorMittal

La CUD participe donc au financement de certains projets.

Elle a également a répondu à de nombreux appels à projets français et européens afin de bénéficier de subventions exceptionnelles afin de pouvoir répondre aux besoins structurels des entreprises.

« Aujourd’hui, Dunkerque ce sont plus de 20 grands projets d’investissement pour le territoire, représentant 36 milliards d’euros sur les 10 prochaines années.
Dont :
• 19 mds pour l’électrification
• 5 mds € pour la transformation des industries
• 9 mds € dans les nouvelles industries principalement autour de l’electro-mobilité
• 3 mds € sur tout ce qui concerne l’aménagement, l’électrification du territoire, les infrastructures d’eau… »
Rafaël Ponce, CUD

DĂ©carbonation : aide au financement

4. Accompagnement Ă  la formation

La transformation des entreprises implique de grands changements, souvent structurels.

Bien que les entreprises aient un rôle à jouer dans la formation continue de leurs employés, l’aide des pouvoirs publics sur la détection de formation est indispensable.

« Notre projet est de transformer l’usine dans l’usine.
Nous allons continuer de produire en remplaçant la moitiĂ© de l’usine. Cela signifie donc que nous allons devoir accompagner notre personnel sur le volet formation.
Il faut voir ensemble comment aller plus vite car la cinétique de tous ces sujets est de 2-3 ans, pas sur les 10 prochaines années. Il est donc important de bien partager ces problématiques-là. Car si puissant soit-on, tout seul nous n’y arriverons pas. Il faut trouver les bonnes solutions. Certaines sont plutôt dans la main des industriels, on peut réfléchir à comment mieux former en interne demain. Mais il y a forcément des solutions qui doivent être trouvées à l’échelle du territoire ou de la région pour pouvoir accompagner cette transformation. » Thierry Flament, ArcelorMittal

Découvrez les dispositifs d’aide et de recrutement disponibles en région. 

5. Se faire le relai et le défenseur au national et en Europe des entreprises

Les collectivités locales sont le premier contact des entreprises avec l’administration française.

Il est important pour les acteurs économiques publics d’être à l’écoute des besoins et enjeux des entreprises afin de les faire remonter au national, voir au-delà.

Il en va de l’attractivité du territoire.

« Le dispositif qui va être mis en place en 2024 (MACF*) est un enjeu clé des industriels pour définir des conditions justes de compétitivité entre les industriels qui se décarbonent et les autres qui le font moins. De façon que demain, il n’y ait pas sur le marché européen de produits carbonés qui détruisent les emplois en Europe. C’est le véritable enjeu européen pour l’ensemble des pays.
Il faut que les conditions du marché permettent de soutenir ces investissements. »
Vincent MĂ©gret, SKF

*MĂ©canisme d’ajustement carbone aux frontières. Ce dispositif permet de limiter les « fuites de carbone » en alignant le prix du carbone payĂ© pour les produits importĂ©s dans l’UE avec le prix du carbone payĂ© pour les produits de l’UE.

Il apparait donc que la transition écologique dépasse les frontières de nos usines.

Elle s’inscrit dans une dynamique territoriale nécessitant une véritable cohésion de l’ensemble du tissu économique local.

La volonté de décarbonation du territoire et les aides apportées par les instances publiques peuvent s’avérer être de vrais atouts stratégiques d’attractivité comme en témoigne Li-Cycle.

« Nous avons choisi la France, car c’est le pays européen en première ligne dans la lutte contre le changement climatique avec une très forte volonté politique d’accompagner la transition écologique et industrielle. Ce marché a un très fort potentiel local grâce aux différents projets d’implantation des gigafactories. C’est pourquoi la Région Hauts-de-France est stratégique pour nous et la position de Harnes particulièrement avantageuse. »
Alessandro Tripoli, Directeur Commercial Europe du Sud de Li-Cycle

 

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