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Nord France Invest vous fait bénéficier d’un accompagnement totalement personnalisé, gratuit et entièrement confidentiel. L’agence centralise pour vous toutes les informations nécessaires à l’évaluation de votre projet. Nous facilitons votre recherche de locaux, de partenaires ou de terrains. Nous organisons vos visites sur site. Nous accélérons votre mise en réseau avec vos futurs partenaires régionaux. Retrouvez les services détaillés de l’agence sur cette page.

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Véhicules électriques :

Pourquoi considérer le marché français ?

Le marché français du véhicule électrique est en plein boom. En décembre 2024, la voiture électrique a représenté un record de plus de 26% des immatriculations. La France est-elle un nouvel eldorado pour le véhicule électrique ? Quels sont les atouts du marché français pour les investisseurs ?
Date de publication Publié le 14.01.2021
Nord France Invest

Un marché européen
en pleine expansion

Des dynamiques différentes entre les marchés européen, chinois et nord-américain

Au premier trimestre 2025, les ventes mondiales de véhicules électriques et hybrides rechargeables ont augmenté de 35% par rapport au premier trimestre 2024, selon l’Agence internationale de l’énergie (AIE)1. Dans le même temps, le marché automobile mondial connait une croissance plus relative de 4% sur un an. 

Sur un marché qui subit les incertitudes économiques et politiques, les ventes de véhicules électriques devraient continuer de progresser, estime l’Agence internationale de l’énergie. Les voitures électriques pourraient ainsi représenter plus de 40 % des ventes mondiales d’ici à 2030.  

Toutefois, les dynamiques sont inégales entre les zones géographiques. 

Les marchés émergents d’Asie et d’Amérique latine deviennent de nouveaux pôles de croissance, avec des ventes de voitures électriques bondissant de plus de 60 % en 2024 pour atteindre près de 600 000 unités, soit environ la taille du marché européen cinq ans plus tôt. 

En Chine notamment, grâce à la poursuite des incitations au remplacement des véhicules plus anciens et la baisse des prix des voitures électriques, l’AIE estime que les voitures électriques devraient atteindre environ 60 % du total des ventes de voitures en 2025. 

En Europe, les objectifs en matière de dioxyde de carbone permettent d’atteindre une part de marché de près de 60 % d’ici 2030. Contrairement à la baisse de 6 % des ventes de voitures particulières et de 10 % des motorisations thermiques, les ventes de véhicules électriques en Europe ont progressé de 12 % au premier trimestre 2025 sur un an (source : Marklines). 

Enfin, la part de marché aux États-Unis progresse beaucoup plus modestement que dans les perspectives précédentes de l’AIE, atteignant environ 20 % d’ici 2030 sur la base des orientations politiques actuelles, soit moins de la moitié de la part projetée pour 2030 une année auparavant.  

1. Global EV Outlook 2025 – Analysis – IEA

La France confirme sa maturité sur le véhicule électrique 

Après une dizaine d’année d’une croissance exponentielle marqué par une phase d’adoption initiale, le marché français des véhicules électriques s’est stabilisé en 2024, affichant un record de 26% de part de marché en décembre. 

Les aides de l’État (Bonus écologique, Leasing social) soutiennent la demande. 

Le parc roulant automobile poursuit son évolution à la hausse, cumulant à 2 210 256 véhicules électriques au mois de mai 2025.  

🔎En savoir plus sur le marché de la mobilité électrique en France

Source : Avere France 

Poussées par des incitations fiscales (Exonération de taxe sur les véhicules de société, Amortissement pour les véhicules de société, Suramortissement pour les poids-lourds), les entreprises accélèrent quant à elles leurs investissements (+50% pour les personnes morales, dont +14,2 pour les entreprises en mai 2025). 

Le dynamisme du marché français s’explique aussi par l’étoffement l’offre, dont plusieurs véhicules dans le top 10 des ventes en 2024 sont Made In France ! L’usine Renault de Douai produit ainsi la Renault Mégane E-Tech, la R5 E-Tech et le SUV Scénic E-Tech, tandis que celle de Maubeuge, assemble le Kangoo E-Tech et la prochaine Renault 4 E-Tech. 

Les atouts
du marché français du véhicule électrique

Une réglementation favorable

Le marché français bénéficie des réglementations européennes en faveur de la transition électrique.

Depuis le 1er janvier 2020, l’UE impose en effet aux constructeurs des objectifs d’émissions de CO2. L’ensemble des véhicules immatriculés en Europe par un constructeur ne doit pas excéder le seuil moyen de 95 grammes de CO2 par kilomètre. Les constructeurs qui contreviendraient à cette règle s’exposent à de lourdes pénalités financières.

En 2023, une révision de cette réglementation impose que tous les nouveaux véhicules immatriculés à partir de 2035 soient à zéro émission, contribuant ainsi à l’objectif de neutralité climatique de l’UE d’ici 20502. 

Toutefois, en soutien au secteur automobile européen qui subit les effets des changements technologiques et de la concurrence croissante, une nouvelle modification des normes de performances en matière de CO₂ pour les constructeurs de voitures et camionnettes neuves a été validée le 8 mai 2025 par les députés européens. Leurs émissions carbone ne seront plus calculées sur une année, mais sur trois ans, de 2025 à 2027. Une approche qui permettra aux constructeurs d’éviter les amendes prévues pour le 31 décembre 2025, dans le cas où ils auraient trop pollué pendant l’année écoulée. 

Pour répondre à ces exigences, les constructeurs automobiles sont amenés à faire évoluer leur offre. C’est pourquoi le nombre de modèles électriques proposés dans les concessions va exploser entre 2025 et 2035. 

2.Ajustement à l’objectif 55: pourquoi l’UE durcit les normes d’émissions de CO2 pour les voitures et les camionnettes – Consilium

La France en pointe sur la production de batteries électriques

Le développement d’une offre européenne de véhicules électrifiés ne s’explique pas que par la réglementation. La capacité de production est aussi portée par l’implantation d’usines de production de batteries au lithium sur le continent européen.

Alors que l’industrie automobile européenne était tributaire en la matière des importations, essentiellement chinoises, la construction d’une douzaine d’usines de production de batteries devrait mettre fin à cette dépendance.

Pour sa première usine, l’Europe a choisi le site de Nersac, en Charente. La ligne pilote de Automotive Cells Company, située au cœur du centre névralgique de Saft, a démarré sa production fin 2021.

Ce projet européen « Airbus de la batterie », piloté par le groupe PSA et Saft, filiale de Total, fait de la France en pointe.

La région des Hauts-de-France a ensuite été choisie par le groupe pour l’implantation d’une gigafactory à Billy-Berclau/Douvrin. Le premier bloc de la gigafactory a été inauguré en mai 2023. La production a débuté en début d’année 2024. Objectifs : 40GWh, 800,000 batteries par an pour les véhicules C, 2000 employés d’ici 2030.

A elles deux, les usines de Nersac et de Douvrin devraient produire un million de batteries électriques d’ici 2030, soit 10 à 15% du marché européen.

En Hauts-de-France, ACC a rapidement été rejoint pat 4 autres groupes internationaux, positionnant les Hauts-de-France comme la Vallée de la Batterie européenne. 

Une forte culture de l’industrie automobile

La France dispose d’une forte culture en matière d’industrie automobile.

Historiquement, la France est l’une des nations pionnières du secteur.

Aujourd’hui, la filière automobile française représente environ :

  • 4 000 entreprises
  • 400 000 salariés
  • 155 milliards d’euros de chiffre d’affaires
  • 49 milliards d’euros de volume d’exportation

Cf. https://www.entreprises.gouv.fr/secteurs-dactivite/industrie/les-comites-strategiques-de-filiere/la-filiere-automobile  

L’existence d’un écosystème dense couplé à la prise de position de la France sur la production des batteries électriques, en font une destination de choix pour l’industrie du véhicule électrique.

En effet, le secteur automobile fonctionne souvent dans une logique de proximité entre les sites de production et les bassins de consommation. Les constructeurs ont besoin de s’approvisionner, de produire et de distribuer au plus proche de leurs marchés. L’écosystème automobile français est donc un atout.

Ce maillage dense s’accompagne aussi d’une politique industrielle en faveur du véhicule électrique. Un effort de recherche et développement est à l’œuvre, en particulier dans le domaine des batteries, pour produire des véhicules électriques plus performants et moins coûteux.

Cet effort porte aussi le développement d’une infrastructure propice à celui du véhicule électrique, notamment via l’installation de points de recharge en collaboration avec les entreprises du secteur énergétique.

Les Hauts-de-France :
destination stratégique pour investir dans la e-mobilité

Une place forte de l’industrie automobile en France

La région Hauts-de-France dispose d’une forte culture industrielle, qui en fait une destination de choix pour les activités de production. Depuis 2016, les Hauts-de-France sont la première région française en termes d’accueil des investissements industriels étrangers.

La région est traditionnellement une terre d’accueil pour l’industrie automobile. Peugeot Citroën s’est installée à Trith-Saint-Léger en 1954. Renault s’est implantée à Maubeuge en 1969 et Toyota à Onnaing en 1998.

Aujourd’hui, les Hauts-de-France accueillent 3 constructeurs mondiaux (Renault, Stellantis et Toyota) sur 7 sites de production.

Les Hauts-de-France sont la première région automobile française en nombre de véhicules produits (600 000 véhicules par an). Elle se classe également en première position pour la production de boîtes de vitesse (1,3 millions par an).

En quelques chiffres, la région représente :

  • 34 % de la production nationale de véhicules
  • 40 % de la production nationale de moteurs
  • plus de 56 000 salariés dans le secteur automobile dont 6 000 dédiés à la R&D

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La région Hauts-de-France, Vallée européenne de la Batterie

Les atouts régionaux ont convaincu les fabricants mondiaux de batteries. Depuis 2020, 5 usines de production ont été annoncées :

ACC – Gigafactory à Douvrin

2020

Renault & AESC annonce – Gigafactory à Douai

2021

Verkor – Gigafactory à Dunkerque

2022

ProLogium – Gigafactory de batteries solides à Dunkerque

2023

Tiamat – Production de batteries Sodium Ion à Amiens

2024

Grâce à ACC, AESC, Verkor, ProLogium, Tiamat et Enersys la production régionale globale de batteries lithium-ion sera de 162 GWh/an.

Et autour d’elles se construit tout un éco-système, attirant d’autres entreprises en amont (raffinage, production de cathodes) et en aval de la production (recyclage), à l’instar de XTC-Orano, Battri, Enchem, Hydrovolt ou encore Eramet-Suez.

🔎Tout savoir du secteur de la mobilité électrique en Hauts-de-France

Une situation géographique au coeur de l’Europe

La région Hauts-de-France bénéficie d’une situation géographique exceptionnelle au cœur d’un bassin de consommation de 83 millions de personnes et à proximité de 3 grandes capitales européennes : Paris, Londres et Bruxelles.

Cette situation au carrefour de l’Europe fait des Hauts-de-France une région fortement impliquée dans les échanges internationaux. La région est en effet la 5e région exportatrice de France et la 2e région importatrice.

Les échanges commerciaux peuvent s’y appuyer sur des infrastructures compétitives. Les Hauts-de-France sont dotés d’installations maritimes, ferroviaires et routières exceptionnelles pour le commerce international.

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Un écosystème dense et de qualité

Les Hauts-de-France comptent près de 550 équipementiers ou sous-traitants qui peuvent collaborer avec les constructeurs. Ce tissu d’entreprises dispose d’un savoir-faire reconnu à l’échelle mondiale et mobilisable pour les acteurs qui investissent dans la région.

La Région et ses acteurs économiques agissent aussi pour encourager la conversion de la main-d’œuvre vers de nouvelles compétences. L’accent est donc mis sur la formation.

Le lancement du Campus ferroviaire, industries automobiles et éco-mobilité en 2013, témoigne d’une volonté de s’approprier les enjeux de la mobilité du futur et, en particulier, l’électrification du parc automobile.

Point de vue sur la filière
Le témoignage de Jérôme Bodelle – PDG du CRITT M2A

Le CRITT M2A est un centre de recherche indépendant implanté à Bruay-La-Buissière, dans le Pas-de-Calais. Nous sommes spécialisés dans la réalisation d’essais en recherche et développement pour l’industrie automobile.

Notre activité se répartit en 4 grands pôles : moteur, acoustique et vibration, turbocompresseur et, depuis 2014, électrique.

Sur le volet électrique, nous menons des essais sur toute la chaîne de traction électriques (cellules, modules, batteries électriques). Nous collaborons avec des constructeurs, des équipementiers, des bureaux d’étude. En fonction des besoins spécifiques du client, nous mettons en œuvre des solutions de tests qui peuvent porter par exemple sur la charge, sur la durabilité des batteries.

Notre savoir-faire permet de :

  • mutualiser les moyens et les compétences au service de l’industrie automobile dans un domaine en forte demande
  • anticiper et répondre aux besoins forts de l’industrie automobile
  • développer des solutions au service de l’industrie automobile régionale et européenne

Selon moi, les atouts de la France sur le marché du véhicule résident dans le faible coût de l’électricité (25 à 50% moins chère qu’en Allemagne par exemple) et dans son tissu de PME automobiles.

Néanmoins, la France a surtout une culture du moteur thermique. Il faut donc investir dans la formation et la transition énergétique pour combler notre retard sur l’Asie, par exemple.

L’écosystème, et notamment la présence d’acteurs de la R&D, joue un rôle important, même si les constructeurs ont des stratégies très diverses sur ce point. Certains investissent en interne dans la recherche & développement alors que d’autres préfèrent externaliser.

En ce qui concerne le CRITT M2A, les retours d’expérience acquis sur des projets variés et notre vision globale sont plutôt des atouts pour co-concevoir avec nos clients des solutions efficaces dans un délai assez court.

Le déploiement d’infrastructures de recharges électriques

Le Conseil Régional des Hauts-de-France a fait de la mobilité électrique un de ses chevaux de bataille.

La région investit massivement pour appuyer des projets territoriaux durables et porter un plan régional de développement de la mobilité électrique.

La région pilote également un programme de déploiement de bornes de recharge, en partenariat avec l’ADEME et les services de l’État.

Deux sociétés spécialistes de la mise à disposition de bornes de recharge pour les véhicules électriques sont d’ores et déjà implantées dans les Hauts-de-France : le groupe DBT à Brebières et Indelec Mobility à Douai.

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