Un partenariat Gagnant - Gagnant

Le point de vue de Minth

Je vis dans les Hauts-de-France depuis deux ans et mon sentiment est particulièrement positif. Un premier point m’a marqué : la chaleur des gens et leur faculté à échanger facilement, ce qui est très appréciable car il est important, pour des expatriés comme moi, de ne pas se sentir isolé. J’essaie d’ailleurs de parler le français dès que j’en ai l’occasion. Localement, Béthune est ce que j’appelle une « smart city ». Nous y trouvons tout ce dont nous avons besoin au quotidien. Personnellement, je pratique beaucoup la natation et j’apprécie particulièrement son centre aquatique. Mais pour être honnête, mes loisirs sont limités car je consacre l’essentiel de mon énergie au travail.

J’ai été séduit par l’efficacité des collaboratrices et collaborateurs de l’entreprise. Professionnellement, les chinois sont réputés pour travailler vite, très vite. Ici, nous avons su faire preuve de réactivité puisque notre projet a été mis en œuvre en moins d’un an. Nous avons fait ici ce que personne ne pensait possible. Nous avions jusqu’à présent deux équipes, soit un peu plus d’une centaine de personnes au total. Une troisième équipe vient de nous rejoindre pour monter encore en production.

Notre volonté est de faire de cette alliance un succès en démontrant l’excellence de Minth et de son savoir-faire, notamment au regard de nos standards de qualité. L’idée est aussi de prouver que notre groupe dispose d’une véritable culture internationale, à l’image des neuf nationalités différentes qui composent nos équipes. Notre capacité à travailler partout dans le monde dans un esprit d’équipe en prenant en compte la culture de chaque pays où nous sommes implantés constitue une vraie plus-value pour Minth.

Découvrir le point de vue de Guillaume Hélas 

La décision a été prise par William Chin, notre directeur de la stratégie. Je ne peux pas parler en son nom mais je sais que la renommée du groupe Renault, une marque automobile emblématique en France, a beaucoup pesé. Il faut aussi savoir que les entreprises chinoises ont parfois peur d’investir en France. Par sa culture et sa qualité de vie, la France possède une relation au travail différente de la nôtre, ce qui peut freiner certains investisseurs. La co-entreprise apparaît donc comme une solution plus sûre, plus facile et plus rapide de mettre en place un projet. Le Mécanisme d’Ajustement Carbone aux Frontières (MACF) qui doit entrer en vigueur en Europe en 2026 est aussi à prendre en compte car les entreprises étrangères déjà implantées en Europe comme la nôtre ne seront pas concernées par « cette taxe carbone ».

La co-entreprise créée par Ampère ElectriCity et Minth va donner naissance à deux lignes d’assemblage destinées à produire 300 000 bacs batterie par an à partir de 2026 (le bac batterie est un composant stratégique, jusqu’ici très majoritairement acheté par Renault en Serbie). Cette nouvelle activité, élément clé de la conversion de l’usine Renault au véhicule électrique, contribuera à pérenniser l’emploi sur le site de Ruitz, réduire l’exposition aux risques géostratégiques du constructeur français et renforcer son autonomie sur un maillon essentiel de la chaîne de valeur du véhicule électrique. À noter enfin que la localisation en France, au plus près de son point de consommation, d’un composant critique, lourd, cher et encombrant du véhicule électrique, présente des atouts stratégiques : réduction des coûts, optimisation des délais de livraison, impact carbone réduit, etc.

Les Hauts-de-France sont un territoire stratégique pour votre développement sur les marchés français et européen. Découvrez 7 raisons d’investir en région.